Analyse Indices Février 2013
La grande correction aura-t-elle lieu en février/mars ou faudra-t-il attendre mai et les périodes d’été ?
Notre analyse de fin 2012 laissait présager une poursuite de la confiance des marchés en fin 2012 et début 2013. Celle-ci s’est concrétisée par un gap positif du CA 40 en tout début janvier et une bonne tenue depuis. Il est temps maintenant de se poser la question de la suite.
Les marchés européens, malgré les mauvaises nouvelles qui s’accumulent (résultats des banques, résultats mitigés des entreprises, provisions spectaculaires de certains acteurs (Peugeot, crédit Agricole,..), les incertitudes au niveau de l’euro, la proximité de l’impasse de Chypre, validation du non respect des déficits, baisse du moral des industriels…. ne semblent pas porter un coup trop important au niveau des marchés.
Tout d’abord, les indices européens Stoxx 600, CAC40… restent dans des tunnels de largeur limitée (100 points pour le CAC 40). Le gap du 1er janvier a été testé, mais n’a pas été réellement franchi, ce qui dénote encore un certain optimisme.
Ces fluctuations interviennent peu en séance, mais plutôt, au moins jusqu’à très récemment, entre les séances, en fonction de la tenue des marchés américains.
Ces faibles fluctuations d’indices cachent cependant une grande nervosité : des secteurs (banques en fin 2012/début 2013) et des valeurs connaissent des variations qui peuvent attendre près de 10% en séance (EDF le 14/2/2013, par exemple avec 7%).
Serait-ce le calme relatif avant la tempête ? Les analyses qui suivent pourraient le soutenir, ainsi que l’analyse de février 2013 du change Euro/dollars. Notons que nous sommes près des tops importants sur de nombreux indices (S&P, Dow Jones, mais aussi maintenant Stoxx 600). Même le Nasdaq Composite qui a passé sa résistance précédente va être à présent confronté aux 3230 points.
Malgré cela, la relative bonne santé américaine, la continuation des méga-fusions (dans l’aérien, dans les consumer goods avec W Buffet,…), l’impression que les problèmes de l’euro sont sous contrôle pourraient retarder le moment de se remettre en question.
Auquel cas, il faudra attendre mai, voire l’été pour se poser les questions fondamentales, et voir si les supports critiques tiennent.
Si au contraire, une correction visait à casser le bas du tunnel, le test majeur prévu serait rapproché.
A noter cependant que comme dans les mois précédents, une faible correction voire une relative stabilité/progression n’empêcherait pas des corrections et des croissances importantes de valeurs particulières (voire de secteurs entiers).
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